Qui n’a jamais eu envie de gifler un client insultant et menaçant ? La caissière d’un supermarché ED n’a pas hésité et elle est passée à l’action ! Dans la foulée son employeur la licencie pour faute grave, à tord selon la Cour de Cassation.
L’histoire : la cliente giflée était une cliente particulièrement difficile à gérer, particulièrement énervée, insultant et menaçant la caissière de lui faire perdre son emploi. La salarié a demandé du secours par une sonnette, et sa supérieure hiérarchique avait assisté à la scène sans intervenir.
De plus la salariée avait 10 ans d’ancienneté et n’avait jamais subi le moindre reproche de la part de son employeur depuis le début de son contrat.
Selon les juges il convient d’apprécier les faits dans son ensemble, au vu de ces éléments ils ont donc écarté la faute grave en considérant que la salariée avait agi par autodéfense et en établissant que l’employeur n’était pas intervenue pour protéger sa salariée.
On peut cependant regretter que les juges ne soient pas aller plus loin dans leur raisonnement, en rendant le licenciement sans cause réelle et sérieuse, il aurait permis à la salariée de se faire payer des dommages-intérêts ce qui aurait eu pour effet de condamner l’employeur à payer sa faiblesse au prix fort.